Notre avis sur le Nintendo Switch : en vaut-il la peine de l’acheter ?
En dévoilant sa toute nouvelle console, Nintendo frappe fort sur cette tablette hybride en combinant console de salon et portable. Après l’échec de la WII U, qui n’a séduit grand monde, le japonais revient en force avec la nouvelle Switch. Saura-t-elle relever le défi et dépasser l’échec de la WII U ? Suivez notre test.
Fiche technique de la Nintendo Switch
Dotée d’un large écran tactile de 6,2 pouces IPS, la console affiche une définition de 1280 x 720 pixels. On retrouve ensuite dans le capot, un SoC Nvidia, une puce dérivée de la Tegra X1. Cette puce se rapproche de la puce présente sur la tablette PXEL C de Google, ou sur la Box TV Shield. La mémoire vive de 4 go LP DDR4 s’ajoute à l’armada et un stockage de 32go eMMC pour le stockage des données et des sauvegardes. Par ailleurs, une batterie lithium-ion de 4310 mAh alimente la console. Une bonne autonomie a été constatée avec cette dernière, lors de nos tests en jeu en mode, non-stop. La partie innovante sur la console est la présence des « Joy-Con ». Il s’agit de deux manettes détachables qui se glissent sur les côtés de la Nintendo Switch. Ces Joy-con peuvent être utilisés comme des pads indépendants ou pour une utilisation de salon. Dans ce cas, ils peuvent être fixés sur la Joy-con Grip lorsque la console est placée dans son dock. D’une bonne autonomie de 20 heures, chacune de ces manettes est dotée d’une batterie de 525 mAh. Outre ces points, l’ensemble de la console ne pèse que 300 grammes sans les Joy-con, et affiche une dimension de 17,3 x 10 x 1,4 cm.
Présentation et design de la console
À la fois tablette et console de salon, la Nintendo Switch est une console de jeu nomade. Le design Hybride a été revu pour une ergonomie et une prise en main pratique, surtout pour une utilisation portable. Sur le côté supérieur de la tablette, très accessible, on retrouve tous les indispensables pour le gamers. Ainsi, on a le bouton d’allumage ou mise en veille de la console, le slot où on insère les cartouches de jeux, ainsi que les touches réglages du volume. On y trouve également, la prise mini jack pour les écouteurs. Une ailette de ventilation est aperçue sur le rebord de la console, chose peu commune pour une console portable. L’explication du constructeur est simple, sur le sujet. En effet, la puce NVIDIA Tegra est refroidie par un ventilateur, qui ne s’active que lorsque la console est montée sur le dock. Aucun bruit par contre, n’émane de la console. Ventilateur activé, elle reste silencieuse même poussée en plein travail. En mode tablette et les manettes détachées, la béquille située sur le dos de la Switch peut être déployée et la tablette peut s’utiliser en position debout. Cette béquille est un des points faibles de la console. Elle est faite d’un plastic assez fin et mou, et le système de fixation est assez instable. Comparé à une tablette, la console est assez primaire. Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas son principal objectif. On trouve aussi très dommage que la bordure de l’écran soit très épaisse. Nintendo aurait pu élargir la diagonale en prenant de la marge sur la largeur de l’écran.